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L’ ONU et la sécurité collective dans l’après-guerre froide

| La Documentation Française

Malgré le bouleversement des données stratégiques dû à la disparition de l’Union soviétique et à la fin de la Guerre froide, la priorité en matière de sécurité continue d’être donnée aux alliances classiques, ce qu’atteste le renforcement de l’Alliance atlantique.

Pareil choix n’est évidemment pas sans effets sur le rôle dévolu à l’ONU pour la prévention et le règlement des conflits. Après une courte période où la communauté internationale a pu paraître, conformément aux principes fondateurs de la Charte de San Francisco, acquérir enfin une capacité d’intervention au service de la paix, de sévères déboires ont marqué plusieurs interventions onusiennes et, en 1999, lors de la guerre du Kosovo, l’OTAN a procédé aux bombardements sur la Serbie sans l’aval du Conseil de sécurité.

Pour Maurice Bertrand, la conception d’une sécurité collective fondée sur la seule puissance des armes est illusoire. L’avènement d’un monde plus pacifique exige une politique planétaire en faveur du développement des pays du Sud et des droits économiques et sociaux de leurs populations.