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Les leçons des erreurs d’une réforme manquée

| Bruylant Bruxelles

L’histoire n’enseigne rien elle punit seulement ceux qui ne retiennent pas ses leçons.
Vassilv Kliuchevsky

En ce début d’année 2007, il reste vraiment peu de chose des projets de réformes de l’ONU proposées par son Secrétaire général eu 2005 et 2006 et soutenus par nombre d’États membres. La réunion de plus de 150 chefs d’État et de gouvernements du 14 au 16 septembre 2005 a renvoyé à plus tard la réforme du Conseil de Sécurité, et a adopté une déclaration finale (1) qui est nettement en retrait par rapport à la Déclaration du Millénaire, en l’an 2000. Aucun engagement précis n’a été pris, ni aucune réforme adoptée, en dehors de la suppression de quelques articles périmés de la Charte (la mention « d’État ennemi » et le chapitre X III sur la Tutelle), et de la création d’une Commission de consolidation de la paix, qui ne reçoit aucune promesse de ressources financières pour accomplir ses missions. Tout le reste gestion du Secrétariat, droits de l’homme (2), aide publique au développement ne fait l’objet que de recommandations de mieux faire, ne comportant aucune mesure précise, dans le style habituel de ce genre de résolution. L’histoire de cet échec devrait permettre d’en dégager quelques leçons.